évolution

Pour ces dix ans, dont cinq ans d’absence, unnu, évolue,
ce structure pour que vous puissiez voir son cheminement.
Grace au nuage vous pourrez naviguer dans son histoire pour comprendre les changements permanents qui m'habitent.



1/28/2021

laisser une trace pour l'éternité.


 en 2007, Rindy Sam laissait, suite à un baisé, la trace de son rouge à lèvre sur un monochrome blanc de Cy Twombly.

J'ai réalisé en 2016 sur papier Canson blanc une trace, au mytosil et au lipstick.

Retrouvé aujourd'hui, en voici la photographie.


1/27/2021

les paumés

Il y a des jours, ou nos émotions nous submergent.

Pour m'aider à les surmonter, j'écoute des chansons qui résonnent avec mon humeurs,

j'ai déjà partagé avec vous saez et thiéfaine, voici coringe

je l'ai beaucoup braillé enfants et adolescent, comme une hymne, avec plein de ho ho ho ho entre les couplets

Aujourd'hui j'aime bien lire les textes des chansons pour m'imprégner de leur sens .

je vous invite dans le pays de la mélancolie:


Les paumées

Michel Coringe 1968

 Venez à moi les paumés

Répétait la même voix
Venez je vous guiderai
Là où le malheureux est roi

Long sera notre chemin

Nul n'aura droit au repos
Avant que n'soit édifié
Le nouvel Eldorado

Nos ongles arracheront
Les ronces et le chardon
Notre sueur amère
Fera fondre les pierres

Par centaines ils arrivèrent
Attirés par cette voix
Oubliant tout pour aller
Là où le malheureux est roi

Nul ne sait ce qu'il advint
De ces hommes qui un matin
Oubliant femmes et enfants
S'éloignèrent en chantant


Et tremblent femmes et mères
Quand certains soirs de tonnerre
Mêlés aux cris des éclairs
La même voix leur répète

Venez à moi les paumés,
Les rejetés les parias,
Venez je vous guiderai
Là où le malheureux est roi...

1/23/2021

Bienvenu à Vincent auteur de "être nu partout

 Bonjour Vincent,

Merci de ta venu sur le blog d'Unnu, bravo pour le tien (voir dans les blogs amis) son titre "être nu partout" m'a fait pensé à un viel article que j'avais écrit , c'est toujours une idée qui me trotte dans la tête 

2/17/2011

unnu 8I I8 ? essais 4 nu


Tout nu et tout bronzé
J’aimerais pouvoir vivre nu, partout, dans le métro, au boulot, partout, vraiment partout,
La loi le permettrait et les tabous tomberaient ça ne gênerais personne.
Bref vraiment du n’importe quoi, il faut bien fantasmer, ça aide à se caresser devant son ordinateur, coincé dans son petit studio étroit …







1/22/2021

besoin

 je voudrais aimer

c'est un désir impérieux

tout mon être en tressaille

ces pensées obsédantes m'assaillent

mais la peur veille aux grains, doublé par la raison



1/16/2021

Bienvenu Pierre

 Bonjour Pierre,

Merci pour tes nombreux commentaires qui complètes biens mes petits messages. 

le monde d'Unnu est heureux de t'accueillir, j'espère que tu t'y sens bien.

Voici quelques photos pour illustré le coté secret et paradoxalement exhibitionniste de la toile.

Nous sommes caché et à la fois exposé, comme un saucisson brioché!!!










 

1/09/2021

Arrête de tout mettre à la bouche !

 
















Le plaisir buccal est probablement le premier et le plus durable. Nos papilles de gourmets, aiment la variété des gouts. Notre bouche analyse non seulement les saveurs, mais aussi les textures, et la consistance. C’est la nourriture qui est la reine de notre palet, mais qui n’a pas mâchouillé son doudou, du papier, une baguette en bambou, le bout de son stylo ou toute autre matière insolite ?

Comme un enfant qui met tout à sa bouche pour tester, pour téter son monde, j’aime à découvrir mes partenaires en les dévorant. Je suis réservé, je ne me précipite pas comme le grand méchant loup, je ne les avale pas tout rond. Je commence par de timides baisés, qui s’invitent et demande la permission, puis ma langue s’enhardi à découvrir le lobe de l’oreille, la base du cou ou déjà un téton.

Je hume, je lèche, je gobe, je goute, je triture, je savoure, le bouquet particulier d’une épaule, le musqué d’une aisselle, le fumet de la courbe des reins, la succulence d’un pectoral. Mais surtout je découvre l’entièreté de l’anatomie en passant de l’un à l’autre, de haut en bas, du gros orteil au bout du nez,  je dessine la colonne vertébrale et la face ventrale, tout un travail en trois dimensions… c’est le parcours d’un sculpteur , d’un mangeur de sucette . C’est une caresse humide qui laisse son sillon, sa signature. Chaque corps à son gout, et ce gout évolue, chaque dégustation apporte une nouveauté, pour le gourmet et pour le met J

Je rêve d’écrire un jour, un manuel sur la géographie gustative de l’anatomie d’après nature.

 

 

 

1/01/2021

nous

 

Besoin de nous.

Je ne sais comment décrire ce manque.

Aucun mot n’existera jamais, seul ceux qui l’on vécut, savent.

C’est comme le besoin de respirer, tout à coup, vous suffoquez, vous devez aller à la surface pour reprendre de l’air, souvent  la nécessité comble si brutalement le vide, que vous ne profitez de rien et que votre seul souvenir est le choc de l’aspiration, le bruit de l’air dans votre gorge.

J’ai refusé de mettre la tête sous l’eau, de peur de ce contrecoup, je barbotais, je croyais savoir nager, jusqu’au jour de tempête ou j’ai faillis mourir.

Des grands  fonds de la solitude, ce besoin impératif m’a pris corps et âme, l’Hamazen, le DG club, le KS ont été mes bouteilles d’oxygènes,   malgré l’engagement et le courage de leurs initiateurs aujourd’hui, ils sont fermés. Certes ces cabines de réanimations sont un ersatz, mais elles sont vitales, elles permettent d’exister.

J’ai une boule au ventre, la gorge noué, les tempes ombragées, mes pensées sont obsédantes, je suis en manque,  besoin de nous.

Besoin de nos regards qui se croisent, s’attirent, s’aimantent.

Besoin de nos corps qui se cherchent, se rapprochent, se frôlent.

Besoin de nos mains qui timidement, s’invitent, se sentent, s’effleurent.

Besoin de caresses qui façonnent  notre peau, lui donnent forme du bout des doigts.

Besoin de ses paumes qui pétrissent nos chairs,  massent et nous donne existence.

Besoin de nos bouches pour le baisé du matin, et puis tous ceux qui suivent.

Au lieu de cela, des masques, des distances, des isolements, des durées de peines toujours repoussées, nos nerfs à fleurs de peaux, et les paranoïas du no-contact.

J’ai une faim de nous, une faim de loup, je hurle dans la nuit.