évolution

Pour ces dix ans, dont cinq ans d’absence, unnu, évolue,
ce structure pour que vous puissiez voir son cheminement.
Grace au nuage vous pourrez naviguer dans son histoire pour comprendre les changements permanents qui m'habitent.



10/31/2020

anarcosexuel 11 cinquième vie suite première sodomie

 samedi 23 février 2019 midi au KS , je sonne, paye mon entrée, et un embout de lavement, je me déshabille, prends la serviette et part me laver, puis visite l'établissement.classique sauna, hammam spa, cabines, lumière assombri. Je m'installe nu assis sur ma serviette dans le sauna, le message est visiblement clair, un petit homme replet me rejoint, s'assoie à coté de moi et se touche.

Je regarde son pénis, il est comme le mien, cela me convient. Très direct il me propose d'aller dans une cabine, je le suis en lui disant que c'est la première fois d'être cool. Il se dirige vers une cabine précise, nous fermons la porte et commençons une danse horizontal d'attouchement, ses envies sont pressentes, rapidement son doigt explore mon anus, je lui prépare un préservatif, lui tends il l'enfile en faisant la mou, je me met à genoux sur le cousinage, met du gel, il me pénètre sans difficulté, et commence un va et viens régulier, je ferme les yeux pour mieux sentir cette sensation nouvelle, je calque ma respiration sur son mouvement, une joie m'envahie, j'ai enfin réussi à vaincre mes appréhensions, je suis bien.















10/26/2020

anarcosexuel hors saison












 ma féminité existe-t-elle?

j'ai cru enfant qu'il valait mieux être une fille. On admirait ma sœur qui jouait au foot, pour moi qui était un garçon c'était considéré comme normal. J'appréciais ma plus jeune tante qui jouait avec moi sans tricher et sans compétition, elle était mon exemple. j'obéissais à ma sœur aînée qui avait un statue spécial, que j'enviais. J'étais bien avec les filles. Les hommes de mon entourage étaient des êtres inatteignables.
J'ai souvent essayé de me mettre dans la peau d'une fille, par le déguisement, par le maquillage,  par le théâtre, en parlant plus aigu, en "faisant des manières", j'étais de leur coté.
Je me souviens du dédain, des insultes, femmelette, chiffe molle, tapette, en réaction j'ai joué le rôle qui me protégeais des coups, j'ai affiché une virilité  fictive pour éloigné cette brutalité.
je me suis trouvé à coté des filles. Une sorte de trahison.
Plus tard, j'ai compris, que jamais, malgré toute mon empathie je ne serais une femme.
jamais je n'aurais mes règles, je ne sentirais pas couler du sang entre mes cuisses pour le première fois, jamais je n'enfanterais, je ne craindrais pas l’épisiotomie , jamais je n'aurais ma ménopause,  avec ses bouffées de chaleur. même si j'ai des seins, aucun bébé ni boira du lait, et si je m'émascule, je ne ferais que perde un plaisir et non gagner un vagin. Je suis du coté des hommes, c'est comme ça. Je suis né mâle.
Mes muscles d'homme ne doivent pas asservir, mais enfanter.

 

     

10/16/2020

jouet

sans les mains,garder l'équilibre
pour jouer, 
pour jouir
pour poser

 pour s'entainer

10/15/2020

10/12/2020

anarcosexuel 10 suite de la cinquième vie

 refroidi par la fermeture d'Hamazen, absorbé par mes problèmes de neuro-borréliose, je mettais mes idées de liberté sexuelle appliquée en jachère.

Dans ma tête, j'enregistrais l'ouverture du DG-club une boite de nuit gay, je mettais un an pour mis rendre. Comme d'habitude j'étais la à l'ouverture, et comme d'habitude j'étais le seul et le premier client...

Pour passer, le temps, je m'installais au bar avec un perrier à la main, il n'y a pas beaucoup de boisson sans alcool, sans sucre et sans bulle dans ces lieux, je mettais une croix sur l'option sans bulle! Quelques rares clients arrivèrent, firent comme moi, la musique tournait dans le vide, la piste de danse était déserte. Pour essayer de mettre de l'ambiance le patron derrière son bar nous parlait de sa bite, le sujet n'avait pas l'air de passionner l'auditoire, à cinq, six, à nous jauger de nos regard de bovins , debout derrière notre stèle, avec rien à nous dire. Je me demandais pourquoi j'étais la, j'envisageais de partir, seul l'effort que j'avais fait pour venir me retenais, je mettais lavé, je devrais dire récuré, j'avais fait un lavement profond, répété, mes intestins étais propres, laver comme des boyaux de charcutier ... Mes pensées étaient déjà dans le rêve d'un feu d'artifice. Miraculeusement, après m'avoir bien observé, un homme petit, tout rond, le crane rasée de frais me proposa, d'aller s’asseoir, nous nous installâmes autour d'une table, à l'écart, un peu dans l'ombre.

Sa conversation était agréable, sans complexe, il me mis à l'aise, me dit qu'il était très tactile, le mot me plu, sa mise en pratique pour expliquer concrètement de quoi il voulait parler, aussi! Notre coin de table devins un lieu de mouvement, de caresses, d’excitation, d'investigation, pour éviter de devenir un centre de spectacle, nous allâmes occuper la cabine. Il faisait chaud nos corps nus, collaient, s’entrelaçaient, glissaient, dansaient, roulaient, le matelas n'avait plus de sens, nos ondulations non plus, son sexe durcissait sous ma langue,au bout d'un moment il me demanda ce que je voulais, je l'invitais à me pénétrer, son doigt trouvait que j'étais trop serré, il entrepris un anulingus, c'est bizarre d'avoir du plaisir avec une pratique à laquelle vous n'avez jamais pensé. Il me demanda de m'insinuer en lui, je ne pu, trop mou, trop inexpérimenté, nous finîmes nos ébats par une masturbation palote. Puis retournions au bar, boire pour faire descendre la température avec une boisson fraîche.

Nous échangeâmes nos numéros, mais nos vies professionnelles décalées fit que ce fut malheureusement sans lendemain.

Ces amours mâles, bien que très maladroits, m’excitaient follement.










     

10/11/2020

anarcosexuel 9 sept vies

 les sept vies d'Unnu.

En misanthrope de grande classe, non seulement je me désespère des humains mais aussi des animaux.

J'irais même plus loin, bien que jardinier, je me méfie de ne pas être envahi par les plantes, et par dessus tout j'ai peur que le ciel ne me tombe sur la tête...

Tous cela pour dire simplement que bien que je ne trouve aucun intérêt aux chats, mes proches me comparent souvent à eux, tu as sept vies comme les chats, tu retombes toujours sur tes pattes, tu es gourmand (ou câlin) comme un chat, ...

Il est vrai que bien qu'insignifiante et sans prétention, ma destinée est surprenante, tout les astres étaient au rendez-vous pour que j'ai une vie paisible et sans histoire et me voila contre mon gré (et vraiment, oh combien, sans mon accord)  avec une vie pavée de douleurs émotionnelles et physiques.

Même si ses épisodes de souffrances sont horribles, jusqu’à maintenant, l'affection confiante dont j'ai été sujet durant ma petite enfance, me permet de retomber sur mes pieds, et malgré tout de savourer les instants de répits.

En sortant du milieu familial clos et bienveillant, dès l'école maternelle, j'ai souffert de la violence de certain de mes congénères, coups, bousculades, intimidation, vol, (oui se faire arracher son goûter, ou un objet des mains est un vol à l'arraché, même dans une cour d'école maternelle, avec la présence des institutrices qui papotent entre elles, et considèrent qu'il est pédagogique de se frotter à la vrai vie pour devenir un adulte fort, et que la cour est un espace de liberté ou l'enfant doit se défouler...)

J'ai trouvé une stratégie de survie en devenant invisible,  elle revient encore aujourd'hui instinctivement lorsque je suis agressé. C'est quelque peu pénible, lorsque au lieu de courir pour échapper au danger, vous rentrez dans votre coquille.

Cette première vie, d'escargot hermaphrodite, à durée dix ans, jusqu’à la puberté, la c'est un problème de santé, qui a nécessité une opération, qui à fait basculé mon adolescence, le milieu médical prive le patient de son libre arbitre, les médecins décident pour vous, surtout lorsque vous êtes mineur, vous devenez une machine qu'il faut réparer, dans une usine qui vous impose sa cadence, ses impératifs, vous devenez la chambre douze... Votre corps est soigné, mais vous avez l’impression qu'il vous échappe. on vous vole votre identité, vous êtes insexué.

Il a fallut attendre que je m'éloigne pour mes études, pour m'échapper de ce système. j'en garde une énorme défiance des blouses blanches.

ma troisième vie as été celle des premières fois,  une succession de découvertes, d'émois, de sensations, de sentiments, un feu d'artifices permanent qui ne m'a pas permis de pendre du recul. Cette période pourrait être l'instant de sept fois sept vies! L'intensité est telle que vous ne posez plus pieds à terre. j'étais apparemment hétéro-sexué.

la quatrième à commencé il y a... je ne saurais vous dire quand, car tout a été insidieux, la maladie de ma compagne c'est installée sournoisement, avec ses hauts, ses bas, ses complications, ses interrogations, elle a phagocytée ses pensées, elle a détruit notre famille. Pour essayer de résister, j'ai cru à l'amour platonique, à l'amour transcendant, asexué.

J'ai attendu dix ans, après que la maladie m'est eu mis à la porte, croyant au miracle, alors, je me suis permis d'avoir une vie à moi, même si j'ai trouvé cela égoïste, c'est ce qui m'a permis de respirer à nouveau. J'en avais d'autant plus besoin qu'une boréliose soignée tardivement m'a laissée des séquelles osseuses et des douleurs méningées. Seul, je me suis permis à penser l'homosexualité.

Donc prenant mon égoïsme à deux mains, le jeudi premier juin 2017,  à 20h30 à l'ouverture, après 12 ans d'interrogation sur ma sexualité, je me suis rendu au sauna Hamazen, j'avais décidé d'essayer,  j'étais le premier client, j'ai eu le temps de passer tranquillement au vestiaire, c'étais tellement tranquille que le propriétaire à pris le temps de me faire visiter l'établissement, je découvrais un monde qui m'était inconnu, j'étais content d'avoir fait le pas et bizarrement j'étais à l'aise, je serais incapable de me dénuder sur une plage, alors qu'un sauna gay me libère souverainement.

le deuxième client est arrivé, un peu plus âgée que moi, un peu plus épais,mais de la même taille, sa serviette soigneusement accroché sur ses hanches, se promenant dans l'établissement furtivement presque gêné, pendant ce tant , nu je passait du spa au hammam, de la douche au sauna, entre temps un couple, était arrivé ils étaient entre eux et le resterons toute la soirée.

c'est lorsque j'étais seul au sauna, couché nu sur le dos, sur le banc du haut, les yeux fermés, qu'il est entré sans que je ne l’entende, c'est sa main timide qui c'est permis de me toucher, puis voyant que je ne disait rien elle s'est enhardie dans des caresses. Tel  la belle au bois dormant, mon corps c'est soudainement réveillé d'une attente insoupçonné, ma peau a bourdonné, un courant l'a parcourue, je ne sais s'il s'en ai aperçu, mais comme si lui aussi se réveillait,  ses doigts se permirent de découvrir chaque centimètre de mon anatomie, le cou, le torse, le ventre et le bas ventre, les cuisses, aller, retour, c'est lorsque que mon membre, lui à montré que j'étais détendu, qu'il m'a invité à le suivre dans une cabine, un peu pris au dépourvu d'une issue si rapide, j’acquiesçais,  finalement j'étais venu pour ça, même si c'étais un peu l'inconnu pour moi. Dans la cabine, ce fut un enchantement de caresses, des bisous, comme deux mitrons nous nous pétrissions mutuellement , sans un mot nous nous modelions l'un l'autre, cellule par cellule tous mes tissus se gorgeaient de sève, hors du temps, lui couché sur le dos, moi assis sur lui, je pris conscience de son pénis,( circoncis comme le mien, un peu comme deux jumeaux) se frottant entre mes fesses,  me rappelant que j'étais la pour une première expérience je lui proposait qu'il mette un préservatif, la magie s'effondra, je pense qu'il ne voulait qu'un jeu d'attouchement, nous n'en parlâmes pas, jumeau jusque dans nos silences. nous nous séparâmes avec un bisous, et un merci vrai, chaleureux, profond.

Je retournais dans mes ablutions, hammam, spa, sauna, entre temps un cinquième client était arrivé, ce sera le dernier de la soirée, il était jeune, petit, bronzé, musclé, la barbe bien taillé, il se promenait nu, dans l'établissement, en se caressant le sexe, qui me semble t'il faisait le double du mien et avait un prépuce ni trop court ni trop long qui laissait entrevoir son gland, j'étais fasciné, je n'arrivais pas à détaché mon regard de cette beautés.

c'est moi qui à mon tour errait , j'essayais d’être discret, mais j'étais tellement fébrile, que dans le sauna, il me demanda gentiment ce que je cherchais, honnêtement je lui dis la vérité je le trouvais beau. Cela l'amusa et je pense le flattas un peu, il me fit parler, intrigué qu'un homme de mon age soit si peu au courant des usages, il me demanda à qui je m'identifiais lorsque je regardais du porno,  je ne m'étais jamais posé la question, de fil en aiguille, il me laissa toucher sa verge, c'était la première fois que je caressais un prépuce, deux heures du matin approchait, nous allâmes nous doucher, un jeu de mains pour se savonner mutuellement s'installa, ces fesses furent très bien frotter, rondes, fermes, douces à souhait,nous nous séchâmes, nous rhabillâmes, c'est uniquement en rentrant chez moi, des souvenirs plein la tête, le corps en feu que je pensais à me masturber.

le jeudi suivant en voulant y retourner, je découvris que le sauna avait fait faillite et était fermé, je ne pu jouer avec mon alter-ego 

la suite de cette cinquième vie viendra plus tard, car il est tard et je dois dormir