évolution

Pour ces dix ans, dont cinq ans d’absence, unnu, évolue,
ce structure pour que vous puissiez voir son cheminement.
Grace au nuage vous pourrez naviguer dans son histoire pour comprendre les changements permanents qui m'habitent.



10/11/2020

anarcosexuel 9 sept vies

 les sept vies d'Unnu.

En misanthrope de grande classe, non seulement je me désespère des humains mais aussi des animaux.

J'irais même plus loin, bien que jardinier, je me méfie de ne pas être envahi par les plantes, et par dessus tout j'ai peur que le ciel ne me tombe sur la tête...

Tous cela pour dire simplement que bien que je ne trouve aucun intérêt aux chats, mes proches me comparent souvent à eux, tu as sept vies comme les chats, tu retombes toujours sur tes pattes, tu es gourmand (ou câlin) comme un chat, ...

Il est vrai que bien qu'insignifiante et sans prétention, ma destinée est surprenante, tout les astres étaient au rendez-vous pour que j'ai une vie paisible et sans histoire et me voila contre mon gré (et vraiment, oh combien, sans mon accord)  avec une vie pavée de douleurs émotionnelles et physiques.

Même si ses épisodes de souffrances sont horribles, jusqu’à maintenant, l'affection confiante dont j'ai été sujet durant ma petite enfance, me permet de retomber sur mes pieds, et malgré tout de savourer les instants de répits.

En sortant du milieu familial clos et bienveillant, dès l'école maternelle, j'ai souffert de la violence de certain de mes congénères, coups, bousculades, intimidation, vol, (oui se faire arracher son goûter, ou un objet des mains est un vol à l'arraché, même dans une cour d'école maternelle, avec la présence des institutrices qui papotent entre elles, et considèrent qu'il est pédagogique de se frotter à la vrai vie pour devenir un adulte fort, et que la cour est un espace de liberté ou l'enfant doit se défouler...)

J'ai trouvé une stratégie de survie en devenant invisible,  elle revient encore aujourd'hui instinctivement lorsque je suis agressé. C'est quelque peu pénible, lorsque au lieu de courir pour échapper au danger, vous rentrez dans votre coquille.

Cette première vie, d'escargot hermaphrodite, à durée dix ans, jusqu’à la puberté, la c'est un problème de santé, qui a nécessité une opération, qui à fait basculé mon adolescence, le milieu médical prive le patient de son libre arbitre, les médecins décident pour vous, surtout lorsque vous êtes mineur, vous devenez une machine qu'il faut réparer, dans une usine qui vous impose sa cadence, ses impératifs, vous devenez la chambre douze... Votre corps est soigné, mais vous avez l’impression qu'il vous échappe. on vous vole votre identité, vous êtes insexué.

Il a fallut attendre que je m'éloigne pour mes études, pour m'échapper de ce système. j'en garde une énorme défiance des blouses blanches.

ma troisième vie as été celle des premières fois,  une succession de découvertes, d'émois, de sensations, de sentiments, un feu d'artifices permanent qui ne m'a pas permis de pendre du recul. Cette période pourrait être l'instant de sept fois sept vies! L'intensité est telle que vous ne posez plus pieds à terre. j'étais apparemment hétéro-sexué.

la quatrième à commencé il y a... je ne saurais vous dire quand, car tout a été insidieux, la maladie de ma compagne c'est installée sournoisement, avec ses hauts, ses bas, ses complications, ses interrogations, elle a phagocytée ses pensées, elle a détruit notre famille. Pour essayer de résister, j'ai cru à l'amour platonique, à l'amour transcendant, asexué.

J'ai attendu dix ans, après que la maladie m'est eu mis à la porte, croyant au miracle, alors, je me suis permis d'avoir une vie à moi, même si j'ai trouvé cela égoïste, c'est ce qui m'a permis de respirer à nouveau. J'en avais d'autant plus besoin qu'une boréliose soignée tardivement m'a laissée des séquelles osseuses et des douleurs méningées. Seul, je me suis permis à penser l'homosexualité.

Donc prenant mon égoïsme à deux mains, le jeudi premier juin 2017,  à 20h30 à l'ouverture, après 12 ans d'interrogation sur ma sexualité, je me suis rendu au sauna Hamazen, j'avais décidé d'essayer,  j'étais le premier client, j'ai eu le temps de passer tranquillement au vestiaire, c'étais tellement tranquille que le propriétaire à pris le temps de me faire visiter l'établissement, je découvrais un monde qui m'était inconnu, j'étais content d'avoir fait le pas et bizarrement j'étais à l'aise, je serais incapable de me dénuder sur une plage, alors qu'un sauna gay me libère souverainement.

le deuxième client est arrivé, un peu plus âgée que moi, un peu plus épais,mais de la même taille, sa serviette soigneusement accroché sur ses hanches, se promenant dans l'établissement furtivement presque gêné, pendant ce tant , nu je passait du spa au hammam, de la douche au sauna, entre temps un couple, était arrivé ils étaient entre eux et le resterons toute la soirée.

c'est lorsque j'étais seul au sauna, couché nu sur le dos, sur le banc du haut, les yeux fermés, qu'il est entré sans que je ne l’entende, c'est sa main timide qui c'est permis de me toucher, puis voyant que je ne disait rien elle s'est enhardie dans des caresses. Tel  la belle au bois dormant, mon corps c'est soudainement réveillé d'une attente insoupçonné, ma peau a bourdonné, un courant l'a parcourue, je ne sais s'il s'en ai aperçu, mais comme si lui aussi se réveillait,  ses doigts se permirent de découvrir chaque centimètre de mon anatomie, le cou, le torse, le ventre et le bas ventre, les cuisses, aller, retour, c'est lorsque que mon membre, lui à montré que j'étais détendu, qu'il m'a invité à le suivre dans une cabine, un peu pris au dépourvu d'une issue si rapide, j’acquiesçais,  finalement j'étais venu pour ça, même si c'étais un peu l'inconnu pour moi. Dans la cabine, ce fut un enchantement de caresses, des bisous, comme deux mitrons nous nous pétrissions mutuellement , sans un mot nous nous modelions l'un l'autre, cellule par cellule tous mes tissus se gorgeaient de sève, hors du temps, lui couché sur le dos, moi assis sur lui, je pris conscience de son pénis,( circoncis comme le mien, un peu comme deux jumeaux) se frottant entre mes fesses,  me rappelant que j'étais la pour une première expérience je lui proposait qu'il mette un préservatif, la magie s'effondra, je pense qu'il ne voulait qu'un jeu d'attouchement, nous n'en parlâmes pas, jumeau jusque dans nos silences. nous nous séparâmes avec un bisous, et un merci vrai, chaleureux, profond.

Je retournais dans mes ablutions, hammam, spa, sauna, entre temps un cinquième client était arrivé, ce sera le dernier de la soirée, il était jeune, petit, bronzé, musclé, la barbe bien taillé, il se promenait nu, dans l'établissement, en se caressant le sexe, qui me semble t'il faisait le double du mien et avait un prépuce ni trop court ni trop long qui laissait entrevoir son gland, j'étais fasciné, je n'arrivais pas à détaché mon regard de cette beautés.

c'est moi qui à mon tour errait , j'essayais d’être discret, mais j'étais tellement fébrile, que dans le sauna, il me demanda gentiment ce que je cherchais, honnêtement je lui dis la vérité je le trouvais beau. Cela l'amusa et je pense le flattas un peu, il me fit parler, intrigué qu'un homme de mon age soit si peu au courant des usages, il me demanda à qui je m'identifiais lorsque je regardais du porno,  je ne m'étais jamais posé la question, de fil en aiguille, il me laissa toucher sa verge, c'était la première fois que je caressais un prépuce, deux heures du matin approchait, nous allâmes nous doucher, un jeu de mains pour se savonner mutuellement s'installa, ces fesses furent très bien frotter, rondes, fermes, douces à souhait,nous nous séchâmes, nous rhabillâmes, c'est uniquement en rentrant chez moi, des souvenirs plein la tête, le corps en feu que je pensais à me masturber.

le jeudi suivant en voulant y retourner, je découvris que le sauna avait fait faillite et était fermé, je ne pu jouer avec mon alter-ego 

la suite de cette cinquième vie viendra plus tard, car il est tard et je dois dormir













 

     

 

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