évolution

Pour ces dix ans, dont cinq ans d’absence, unnu, évolue,
ce structure pour que vous puissiez voir son cheminement.
Grace au nuage vous pourrez naviguer dans son histoire pour comprendre les changements permanents qui m'habitent.



3/26/2021

je n'en crois pas mes oreilles

 



Les sons de l’amour

Les bruits du plaisir

La complainte de l’extase

La mélodie des corps

L’accord parfait

Succion, glissement, frottement

Nos chairs s’entrelacent,  leurs mouvements résonnent

 Respiration,  halètement, gémissement

Nos souffles s’expriment, leurs râles exultent

La symphonie sensuelle du rut, se jouent à huit clos.

La petite musique de nuit, rempli l’espace étroit du lit.

Le silence est rempli du chant, ravissant, de notre délectation

L’extase s’entend, le contentement s’exprime,

Le chant des sirènes  envoûtent, l’enchantement nous englouti.

 


 



 

 

3/24/2021

les étiquettes

  Voila une chanson que nous chantions en colo

 elle me fait penser à toutes ces cases 

à toutes ses prisons, que l’ostracisme engendre 




On fait souvent des mu rs avec des mots

 Alors qu'on devrait faire des po nts.    (bis)

Chacun, c'est bête

Fait des étiquettes

 Qu'il colle à la tête

 De ses voisins

Ainsi, c'est pratique
 On sait tout de suite
  Qui est sympathique
 Ou qui ne l'est point
  Puis, aprés on classe
chacun à sa pl ace
  Lui, un "Monsieur bien"
 Elle, une fille de rien.
(Refrain)

Il y a les minettes
et les fortes têtes
Il y a les crâneurs
Et puis les râleurs
Lui, c'est un plat d' nouille
Elle, c'est une andouille,
Toi, tu n'est qu'un fou
Lui c'est un voyou
y a les vieilles comméres
Les sales caractéres
Et puis les chipies
et les abrutis ;
(Refrain)
Toutes ces étiquettes
Qu'on s'flanque à la tête
Ca fait des grands murs
Avec des barreauxMais quand on rejette
Ces idées toutes faites On est délivré
On est libéré
(Refrain)

3/20/2021

Le genre idéal

 

On n’a jamais le genre idéal.

C’est celui que l’on jalouse aux autres.

On croit qu’ils l’ont, on aimerait l’avoir, comme eux,

 car il semble que pour eux tout se passe bien.

Pourtant comme nous ils ont des problèmes avec.

Pas assez mâle, ou trop viril,

Un peu androgyne ou  un chouïa féminin,

Carrément hommasse ou franchement femme

Et si au lieu de chercher midi à quatorze heures

Nous étions seulement humain ?












 

 

 

3/18/2021

Drôle de genre

 


A ma naissance le gynécologue a dit c’est un garçon.

Je me suis, depuis que j’en suis conscient, toujours vu et senti comme un garçon.

Parfois j’ai eu envie d’être une fille, par admiration pour mes sœurs ainées et lorsque l’on me traitait de femellette, car j’étais indolent.

J’ai toujours été habillé en garçon, je me suis toujours habillé en garçon, parfois de façon un peu androgyne à l’adolescence, vers 15/16  ans. Puis en homme. De temps en temps je me suis déguisé en femme.

Dans mes souvenirs, depuis la maternelle, j’ai toujours été attiré par les garçons et les filles doux-ces, gentil-les, calmes.

Depuis la puberté, j’ai toujours eux des montés d’émotions pour les deux sexes, les filles me font rougir, la beauté des garçons me laissent pantois.

Mon premier flirt, au lycée a été une fille, c’est elle qui venu à moi, très fier, je l’ai laissé faire, imbu de ma liberté je l’ai fui.

Ensuite une longue période sans libido, juste de rêves d’amitiés exclusive. Encore des rougeurs, toujours ébahi.

Puis trois ans d’amour platonique  jusqu’à ma nuit de noce ou j’ai été dépucelé par ma femme.

Suivi de seize ans de sentiments exclusifs, passionnels, maladifs.

La porte de la chambre fermé, des mois sur le canapé, la puberté de mes enfants, l’arrivé d’internet à la maison, m’ont fait réfléchir à ma propre sexualité, les refus de ma compagne m’ont fait pencher pour les garçons. Mais les femmes douces, gentilles et calmes me font toujours de l’effet, mais sans pensées charnelles.

Mes fantasmes sont dans le lit d’un homme.








 

 

 

 

bon chic bon genre

 

Il est un homme grand, musclé, il a une femme intelligente, des enfants mignons, un ainé et une cadette  bien élevés, une maison, un CDI, deux voitures, ils sont tous habillés correctement, ils ne manquent de rien, Ils ont  des amis. Ils ont  tous pour être heureux. Ils sont la famille idéale. On les envie. Le dimanche, ils font plaisir à voir. Certain les jalouse.

Ils sont bon chic bon genre. 

Pourtant tout est façade, les fondations sont inexistantes, Ils suivent de vieux principes. Ils font comme leurs parents, ils font comme les autres, sans réfléchir à leurs particularités. Ils n’ont aucun projet personnel. Ils sont incapables de communiquer entre eux. Ils sont  inaptes à comprendre l’impasse qu’ils vivent. Ils ne voient pas leurs malaises

Bref ils sont bon chic bon genre, comme tout le monde, un papa, une maman et des emmerdes.



3/14/2021

mauvais genre


 

Nous avons mauvais genre.

Elles s’embrassent en public 

Nous voulons changer

Ils se tiennent la main

Nous sommes nés entre d’eux

Elle porte un pantalon

Nous ne voulons pas choisir

Il a les cheveux longs

Nous sommes étranges

Elles jouent au foot

 Nous sommes les deux

Ils font de la danse

Nous sommes une minorité

Elle se sent mâle

Nous sommes les boucs émissaires

Il est femmelette

Nous sommes Iphigénie

Laissez-nous vivre

Nous sommes libres dans nos têtes.

Vous êtes coincés dans vos idées.

 

 

 

 

 

 

 

3/11/2021

pour toi

 






Pieds

Les pieds en eux même

 N’ont rien d’érogène.

Je ne sais pourquoi,

Ils sont objet d’émoi.

Je sais qu’ils se courbent,

Tout en dedans, fourbes,

Confession de nos fantasmes

Révélation de notre orgasme.

3/06/2021

Odeur


ça se sent que c’est toi.

Inconsciemment je reconnais ton odeur.

Je n’ai pas de mots pour la décrire.

Notre culture ne  dit pas les senteurs.

Notre vocabulaire est pauvre, indigent.

Nous partageons rarement nos ressentis sur les effluves que nous percevons.

Pourtant, les fragrances de l’amour sont nombreuses, existantes, entêtantes.

L’exhalaison de ta peau nue, qui évolue, s’affirme tout au long de notre étreinte.

L’apparition de la transpiration, qui fait briller ta peau, qui se loge dans tes poils, qui coule moite.

Les relents de ton sperme lorsqu’il jaillit, et puis ses remugles lorsqu’il refroidit, parfois écœurant.

Et puis le bouquet suave de nos draps après nos ébats, à la fois suave et excitante ;

Deuxième round ?