évolution

Pour ces dix ans, dont cinq ans d’absence, unnu, évolue,
ce structure pour que vous puissiez voir son cheminement.
Grace au nuage vous pourrez naviguer dans son histoire pour comprendre les changements permanents qui m'habitent.



10/26/2020

anarcosexuel hors saison












 ma féminité existe-t-elle?

j'ai cru enfant qu'il valait mieux être une fille. On admirait ma sœur qui jouait au foot, pour moi qui était un garçon c'était considéré comme normal. J'appréciais ma plus jeune tante qui jouait avec moi sans tricher et sans compétition, elle était mon exemple. j'obéissais à ma sœur aînée qui avait un statue spécial, que j'enviais. J'étais bien avec les filles. Les hommes de mon entourage étaient des êtres inatteignables.
J'ai souvent essayé de me mettre dans la peau d'une fille, par le déguisement, par le maquillage,  par le théâtre, en parlant plus aigu, en "faisant des manières", j'étais de leur coté.
Je me souviens du dédain, des insultes, femmelette, chiffe molle, tapette, en réaction j'ai joué le rôle qui me protégeais des coups, j'ai affiché une virilité  fictive pour éloigné cette brutalité.
je me suis trouvé à coté des filles. Une sorte de trahison.
Plus tard, j'ai compris, que jamais, malgré toute mon empathie je ne serais une femme.
jamais je n'aurais mes règles, je ne sentirais pas couler du sang entre mes cuisses pour le première fois, jamais je n'enfanterais, je ne craindrais pas l’épisiotomie , jamais je n'aurais ma ménopause,  avec ses bouffées de chaleur. même si j'ai des seins, aucun bébé ni boira du lait, et si je m'émascule, je ne ferais que perde un plaisir et non gagner un vagin. Je suis du coté des hommes, c'est comme ça. Je suis né mâle.
Mes muscles d'homme ne doivent pas asservir, mais enfanter.

 

     

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