Le petit chose

Qui.

Tu es mon centre, mon énergie solaire.

Je t’observe flaccide, placide, lunaire.

Les testicules flasques pendants et mous

Le scrotum épais, fripé, grumeleux, doux.

Flapi, le corps de la verge assoupie, lent,

Qu’il soit spongieux ou caverneux, patient.

Drapé dans ses plis souriant, nombreux et fins

Recouvert de ses veines au repos, sans faim.

Ton gland comme un empereur,  arrondi couronné.

 Tout en haut surplombant comme un pape : le méat.

Le frein tout froissé, bien que sensible est   abimé.

 Le prépuce est absent, même dans mes souvenirs.

 Toi mon pénis roi des rois, Tu trône,  prêt à bondir.

Lové  dans mes poils pubiens, plus que jamais beat.

 Unnu  , mardi 18 septembre 2012, Lyon.

      Extrait de Monsieur Monod (page 142)  (Nicole Vray édition acte sud)

"Théodore est a présent profondément différent en face du célibat.

 Il n’est plus question de couvent ni de vie d’hermite. Il le combat avec vigueur, le destinant ‘ aux catholiques’,

ou conseillant de’ traiter la continence comme un cas pathologique ( s’en est d’ailleurs un) et regrettant qu’on ne pût parler librement de ‘l’incommensurable place occupée par les questions sexuelles.’

 Théodore partage l’avis de Sylvain, son frère qui restera célibataire, quand il ‘accuse le christianisme (qui n’est pas le notre)

d’avoir dénigré et sali un domaine normal, sain et auguste entre tous’(novembre 1925) "