Répudié
Hier tu m’as mis à la porte.
Va-t’en j’ai plus besoin de toi.
Je ne t’aime plus.
Je te haïs.
Prend tes slips et tes chaussettes,
Va au diable, je ne veux plus te voir.
Je ne veux plus de toi.
Tu ronfle et tu sens mauvais.
Me voilà devant la porte.
Mes deux valises à la main,
Comme quand j’étais venu,
18 ans plutôt déjà.
Tout le reste tu l’as gardé.
Tu veux tous, même les sous, sauf moi.
tu as bien surveillé que je n’emporte,
que mes slips et mes chaussettes.
Mais je suis parti,
Avec bien plus.
J’ai dans ma tête,
J’ai dans mon cœur,
Tous nos souvenirs,
Toutes nos joies toutes nos peines,
Et mon amour pour toi.
Je suis triste a en crevé
Mon départ, c’est bien bizarre
Ne ta rien amené.
Les sentiments c’est compliqué.
Tu m’insulte. Tu me rabaisse.
Tu me dénigre. Tu me blesse.
Je n’ai pour essuyer mes larmes,
que mes slips et mes chaussettes.
Le plus triste dans cette affaire.
Ce ne sont pas les deux valises,
Que je traîne sous les yeux,
à force de nuit d’insomnie
ni cette haine que tu cultive
Cet acharnement à détruire
Ces pathétiques excès.
Le pire, le drame de cette histoire d’amour
Qui finit mal, comme bien d’autre.
Ce n’est pas moi
Ce ne sont pas mes sentiments
Encore moins mes larmes,
Ni mes slips ni mes chaussettes.
c'est notre commune souffrance.