J’aime la vague de nos corps
Qui ondule des pieds à la tête.
Elle s’échoue sur la couette
Bouleverse et Fouille encore,
Secoue et dérange,
Frémit et balance,
Toujours et encore.
J’aime la vague de nos corps
Qui ondule des pieds à la tête.
Elle s’échoue sur la couette
Bouleverse et Fouille encore,
Secoue et dérange,
Frémit et balance,
Toujours et encore.
La ligne de ton corps
La courbe de tes reins
L’arrondie de ta joue
Le point de ton téton
Le trait de tes
fesses
La texture de ta peau
Mes yeux dessinent tes contours.
Mon regard suit chaque forme.
Mes pupilles scrutent les volumes.
Mes iris reflètent ton image.
Je vois, j’admire, mes globes captent, mon cerveau rêve.
Empreinte
papillaire
Tu as posé les doigts sur moi.
Effleuré, défleuré la
surface de ma peau,
J’ai senti le relief de la tienne, frissonné.
L’index enhardi a dessiné un rond qui m’a fait me cambré.
La danse a commencée, le majeur c’est invité, mes reins un
peu plus courbés.
Accompagné des deux autres larrons ils sont remontés
lentement tout au long de mon dos.
Du bout des doigts tu t’es invité, j’ai accueilli,
Puis j’ai senti ta paume caressé, ton pouce l’accompagné.
Maintenant sur ma nuque, juste à la base là où la peau est
fine, il guide mon cou
Me rapproche de tes lèvres, dont je sens le relief, comme
une montagne magique.
A rebrousse-poil, ils escaladent ma tête, pendant qu’un
baiser, posé, ferme mes deux paupières.
Je me laisse faire, alors sur d’eux ils commencent une sarabande,
un deux trois et je tournois,
Un deux trois et je recommence, un deux trois et je
m’éloigne un deux trois et je t’accompagne.
Sous tes doigts je me pâme.
Du bout des doigts,
tu attise mon désir, tu incendie mon plaisirs, je brule de jouissance.
Juste un contact, seulement une caresse, uniquement un
passage, et pourtant un jaillissement.
Touché, coulé.
Fesses :
Velues
Poilues
Repues
Goulues
Fessues
Menues
Fendues
Défendues
Bienvenues
Charnues
Tendues
Nues
Et inattendues