en 2007, Rindy Sam laissait, suite à un baisé, la trace de son rouge à lèvre sur un monochrome blanc de Cy Twombly.
J'ai réalisé en 2016 sur papier Canson blanc une trace, au mytosil et au lipstick.
Retrouvé aujourd'hui, en voici la photographie.
J'ai réalisé en 2016 sur papier Canson blanc une trace, au mytosil et au lipstick.
Retrouvé aujourd'hui, en voici la photographie.
Il y a des jours, ou nos émotions nous submergent.
Pour m'aider à les surmonter, j'écoute des chansons qui résonnent avec mon humeurs,
j'ai déjà partagé avec vous saez et thiéfaine, voici coringe
je l'ai beaucoup braillé enfants et adolescent, comme une hymne, avec plein de ho ho ho ho entre les couplets
Aujourd'hui j'aime bien lire les textes des chansons pour m'imprégner de leur sens .
je vous invite dans le pays de la mélancolie:
Les paumées
Michel Coringe 1968
Venez à moi les paumés
Répétait la même voix
Venez je vous guiderai
Là où le malheureux est roi
Long sera notre chemin
Bonjour Vincent,
Merci de ta venu sur le blog d'Unnu, bravo pour le tien (voir dans les blogs amis) son titre "être nu partout" m'a fait pensé à un viel article que j'avais écrit , c'est toujours une idée qui me trotte dans la tête
je voudrais aimer
c'est un désir impérieux
tout mon être en tressaille
ces pensées obsédantes m'assaillent
mais la peur veille aux grains, doublé par la raison
Bonjour Pierre,
Merci pour tes nombreux commentaires qui complètes biens mes petits messages.
le monde d'Unnu est heureux de t'accueillir, j'espère que tu t'y sens bien.
Voici quelques photos pour illustré le coté secret et paradoxalement exhibitionniste de la toile.
Nous sommes caché et à la fois exposé, comme un saucisson brioché!!!
Le plaisir buccal est probablement le premier et le plus
durable. Nos papilles de gourmets, aiment la variété des gouts. Notre bouche
analyse non seulement les saveurs, mais aussi les textures, et la consistance.
C’est la nourriture qui est la reine de notre palet, mais qui n’a pas
mâchouillé son doudou, du papier, une baguette en bambou, le bout de son stylo
ou toute autre matière insolite ?
Comme un enfant qui met tout à sa bouche pour tester, pour
téter son monde, j’aime à découvrir mes partenaires en les dévorant. Je suis
réservé, je ne me précipite pas comme le grand méchant loup, je ne les avale
pas tout rond. Je commence par de timides baisés, qui s’invitent et demande la
permission, puis ma langue s’enhardi à découvrir le lobe de l’oreille, la base du
cou ou déjà un téton.
Je hume, je lèche, je gobe, je goute, je triture, je
savoure, le bouquet particulier d’une épaule, le musqué d’une aisselle, le
fumet de la courbe des reins, la succulence d’un pectoral. Mais surtout je
découvre l’entièreté de l’anatomie en passant de l’un à l’autre, de haut en
bas, du gros orteil au bout du nez, je
dessine la colonne vertébrale et la face ventrale, tout un travail en trois
dimensions… c’est le parcours d’un sculpteur , d’un mangeur de sucette . C’est
une caresse humide qui laisse son sillon, sa signature. Chaque corps à son
gout, et ce gout évolue, chaque dégustation apporte une nouveauté, pour le
gourmet et pour le met J
Je rêve d’écrire un jour, un manuel sur la géographie
gustative de l’anatomie d’après nature.
Besoin de nous.
Je ne sais comment décrire ce manque.
Aucun mot n’existera jamais, seul ceux qui l’on vécut,
savent.
C’est comme le besoin de respirer, tout à coup, vous
suffoquez, vous devez aller à la surface pour reprendre de l’air, souvent la nécessité comble si brutalement le vide,
que vous ne profitez de rien et que votre seul souvenir est le choc de
l’aspiration, le bruit de l’air dans votre gorge.
J’ai refusé de mettre la tête sous l’eau, de peur de ce
contrecoup, je barbotais, je croyais savoir nager, jusqu’au jour de tempête ou
j’ai faillis mourir.
Des grands fonds de
la solitude, ce besoin impératif m’a pris corps et âme, l’Hamazen, le DG club,
le KS ont été mes bouteilles d’oxygènes,
malgré l’engagement et le courage de leurs initiateurs aujourd’hui, ils
sont fermés. Certes ces cabines de réanimations sont un ersatz, mais elles sont
vitales, elles permettent d’exister.
J’ai une boule au ventre, la gorge noué, les tempes
ombragées, mes pensées sont obsédantes, je suis en manque, besoin de nous.
Besoin de nos regards qui se croisent, s’attirent,
s’aimantent.
Besoin de nos corps qui se cherchent, se rapprochent, se
frôlent.
Besoin de nos mains qui timidement, s’invitent, se sentent,
s’effleurent.
Besoin de caresses qui façonnent notre peau, lui donnent forme du bout des
doigts.
Besoin de ses paumes qui pétrissent nos chairs, massent et nous donne existence.
Besoin de nos bouches pour le baisé du matin, et puis tous
ceux qui suivent.
Au lieu de cela, des masques, des distances, des isolements,
des durées de peines toujours repoussées, nos nerfs à fleurs de peaux, et les
paranoïas du no-contact.
J’ai une faim de nous, une faim de loup, je hurle dans la
nuit.