évolution
12/16/2020
12/12/2020
Anarcosexuel 0 conception
Génésis
Je n’étais pas prévu.
C’est au début de l’automne que j’ai fusionné. Ce n’est que
dix ans plus tard que Simone Weill donnait son nom à une loi. Ce qui fait que
je suis arrivé à la fin du printemps. Je fus toutefois bien accueilli, car j’étais
le premier garçon de la famille. Moi qui suis féministe, ça me fait bizarre d’écrire
cela, mais c’est la vérité. Je n’aurais pas eu la même enfance si j’avais été
une fille. C’est un petit bout de zizi, qui m’a sauvé la mise. Cette entrée dans la vie, sous le signe suranné
du droit d’ainesse, est lourde à porter. C’est un fardeau lorsque vous êtes un
petit garçon débonnaire qui se laisse vivre et ne demande qu’une chose, c’est
qu’on l’oubli et qu’on le laisse tranquille.
Ce qui est étonnant, c’est que ma mère, bien que très fiers
d’avoir un garçon, dans la foulée de l’éducation de mes sœurs m’a élevé de la même
façon, à part les robes je portais tous
leurs vêtements trop petit, jusqu’aux slips à picot, et c’est la seule chose
qui m’a gêné lorsque je suis rentré en maternelle, pour le reste j’admirais
tellement mes grandes sœurs que j’étais tout fier d’avoir leurs affaires. Je crois
aussi qu’entre son travail et les enfants elle était débordée et qu’elle n’avait
pas le temps de faire dans la dentelle.
Malgré cette entrée dans la vie par la petite porte, à part
quelques petites frustrations d’enfance, je n’ai que de bons souvenirs de mon
arrivé dans ce monde. (Rare mais bon !)
un zizi ça sauve toujours la mise!
12/10/2020
12/07/2020
dans le noir
Nous étions dans le noir, les yeux fermés, je le sais car j’embrassais tes paupières clauses. J’aime goûter ton corps, les lobes de tes oreilles, la base de ton cou. J’adore lécher ton sexe et remonter ma langue tout le long de ton torse. J’arrive à la bouche et je partage avec toi le gout de ton intimité, langue contre langue. Ta chaleur. Ton odeur. Ta sueur. Je caresse le creux de tes reins si doux, là où la peau est si fine que je devine le tressaillement de ton désir. J’aime sentir la moiteur de tes aisselles, le boisé de ta toison. Mes narines visitent les vallons de ton territoire. J’imagine des contrées érotiques. Ma langue à présent découvre le sillon de ton méat ; mes lèvres s’entrouvrent et épouse le casque de ton gland ; puis doucement englobe la collerette ; puis l’abandonne et recommence, uniquement pour le plaisir d’entendre tes tout petits gémissement que tu essais d’étouffer. Enfin goulu, je gobe tout avec frénésie ; je teste la taille de ma cavité buccale, par jeu, pour voir jusqu’où je peux te manger sans avoir le reflex de te vomir. J’entends ton souffle. Je plaque mes deux mains sur tes fesses pour accompagner leurs va et viens et ne pas me sentir étouffé. Je respire à plein nez ta saveur masculine enfouie, blottie, dans tes poils pubiens. Lorsque tu lâche, l’amertume du gout et le musqué de ton corps se fondent dans mes sens, alors je remarque tes mains qui travaillent, habilles rapides, qui m’encercle et me vide de mes humeurs, de mes forces béat.