évolution
Grace au nuage vous pouvez naviguer dans mon histoire pour comprendre les changements permanents qui m'habitent.
6/18/2013
beauté interne
Nous te demandons la paix, la sagesse, la force,
Nous voulons regarder aujourd'hui le monde
Avec des yeux tout remplis d'amour,
Etre patient, compréhensif, doux et sage,
Voir au-delà des apparences,
Tes enfants comme tu les vois Toi-même,
Et ainsi ne voir que le bien en chacun.
Ferme nos oreilles à toute calomnie,
Garde nos langues de toute malveillance,
Que seules les pensées qui bénissent
Demeurent en notre esprit,
Que nous soyons si bienveillant et si joyeux
Que tous ceux qui nous approchent sentent Ta présence.
Revêts-nous de ta beauté.
liberté
Les fleurs de la
toussaint
Vingt ans déjà que quinze jours avant la toussaint je me
précipite au cimetière, pour enlever les mauvaises herbes, boucher les ornières
causées par le ruissellement des pluies de l’année écoulée, ratisser les
allées, évacuer par brouettes entières les gerbes pourris, les pots cassés, les
plantes en plastiques de tout acabit qui ont subit les outrages du temps, il
faut que le cimetière soit nickel pour la fête des morts.
A part quelques rares habitués qui viennent honorer leurs
morts durant l’année, (pour ceux la le cimetière peut bien être sale, ça n’est
pas très grave, ils sont tellement rares que leurs voies ne pèsent pas
lourd…) Le gros du contingent envahi
les lieux le premier novembre.
Et va-y, le
chrysanthème sous le bras, le mari se traitant derrière, parfois un gosse à
l’air grognon ou un chien en laisse complète le décor. On vient fleurir la
tombe des aïeuls.
A l’arrivé sur les lieux, on lorgne la composition qui a été
mise par la belle sœur, où la couronne déposée par la tante, on critique la
pingrerie de l’une, où le mauvais goût
de l’autre, si par malheur on devine qu’elle a dépensé plus.
Certain par superstition
bredouille l’air gêné une prière à l’arracher, beaucoup se remémorent
quelques vieux souvenirs, de réunions de famille ou l’on c’était bien
amusé, d’incidents mémorables, de caractères particuliers, de lien de
filiations difficiles à comprendre, c’est la vie qui revient dans ces lieux
habités par les morts.
En quelques heures, avec un pic après la messe, des millions
d’euros sont déposés en chrysanthèmes et
en fleurs en plastiques.
Le lendemain, parfois le gel, le vent, balaient ses
présents, les anéantissent.
Combien de femmes, de leur vivant
auraient aimé autant de fleurs, pour leur anniversaire ?
La mort nous fait peur. On la
fuit toute l’année, et on essais de l’étouffer sous des tombereaux fleurs, une fois par an comme pour l’apaiser,
l’éloigner de soi, l’exorciser. On veut oublier que la vie est une maladie
mortelle sexuellement transmissible. Fermer les yeux sur la réalité, n’a jamais
servi à rien, mais on l’a toujours fait. Nous voulons oublier que nous finirons
tous en compost. Rien ne se crée, rien
ne se perd, tous se transforment, nos
chairs pourriront, notre eau s’évaporera dans les nuages, notre humus nourrira
les pissenlits. La seule interrogation
que nous puissions avoir, c’est le devenir de
notre ego surdimensionné. Que devient-il ?
Les charlatans s’en occupent
depuis la nuit des temps, momifié, marabouté, paradisé, pantheonnisé, réincarné, ressuscité, scientologisé, c’est un marché toujours florissant, le plus
important marché à la crié, des fleurs de la toussaint.
blanc
1 (au réveil)
Je te remercie, de ce nouveau matin.
Dans ta bonté,
immense est ta fidélité.
La conduite des justes est de ne jamais oublier ne serait-ce qu'un instant ta présence.
La conduite des justes est de ne jamais oublier ne serait-ce qu'un instant ta présence.
C'est pourquoi à
notre lever comme à notre coucher,
nous t’exprimons par nos
paroles, notre reconnaissance et notre fidélité.
couché
assis
slip
2 (au levé)
Dans le silence de ce jour naissant,
Je viens te
demander la paix, la sagesse, la force,
Je veux
regarder aujourd'hui le monde
Avec des
yeux tout remplis d'amour,
Etre
patient, compréhensif, doux et sage,
Voir au-delà
des apparences,
Tes enfants
comme tu les vois Toi-même,
Et ainsi ne
voir que le bien en chacun.
Ferme mes
oreilles à toute calomnie,
Garde ma
langue de toute malveillance,
Que seules
les pensées qui bénissent
Demeurent en
mon esprit,
Que je sois
si bienveillant et si joyeux
Que tous
ceux qui m'approchent sentent Ta présence.
Revêts-moi
de ta beauté,
Et qu'au
long de ce jour, je te révèle
dos
lécher
Fellation
La langue est faite
pour le frein,
Rugueuse, musclée,
elle épouse sa forme, le masse et le contient.
La salive, lubrifiant liquide et gluant à la fois,
Enveloppant, toujours
renouvelé, diaphane.
Le palais, idéal pour le gland couronné,
A croire que l’un est le moule de l’autre.
Mais les dents, ah les dents !
Dures, tranchantes, barrant l’accès aux joues.
Et puis la profondeur, bien trop courte,
C’est écœurant, à
vomir.
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