20/25
Pas envie
Le chômage m’a traîné un peu partout en France. Je prenais ma valise bourrée à bloc et je partais la ou je trouvais du travail. C’était une situation sans avenir, de mercenaire du petit job ou chaque patron me faisait miroiter un CDI… et me jetait lorsque le travail diminuait. Je n’avais pas trop de place dans mes pensées, pour les frivolités et les jeux de l’amour. A l’époque, mon activité sexuelle se limitait à des masturbations automatiques mornes et plates. La libido s’éveille lorsque le milieu est favorable. En temps de crise, c’est la misère sexuelle.
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