évolution

Pour ces dix ans, dont cinq ans d’absence, unnu, évolue,
ce structure pour que vous puissiez voir son cheminement.
Grace au nuage vous pourrez naviguer dans son histoire pour comprendre les changements permanents qui m'habitent.



3/30/2011

Fesses



Fesses
Les mains glissent de haut en bas
Les mains caressent de gauche à droite
Les mains reviennent parfois gauches
Les mains courent souvent pressées
Les mains s’amusent de leurs dix doigts
Les mains dansent tout en rond
Les rondeurs se font molles
Elles se font dures
Se tendent ou se dérobent
Attendent ou provoquent
Chacune fait ce qu’elle veut







3/14/2011

unnu 96







Anus

Ce sont mes doigts mais j’imagine ta langue

3/13/2011

par derrière



Prostate
Juste un majeur,  deux phalanges
Un sphincter comme bague
Un massage du bout du doigt
Une perle de désir comme réponse. 


3/11/2011

Je pense à toi

Je ne t’oublierais jamais.
Notre amour est dilué par nos larmes.
Nos peurs, nous emmurent dans nos silences.
Ta souffrance hurle dans ta nuit.
Je l’entends, mon cœur saigne.
Mes mains que tu as liées ne peuvent te venir en aide.
Mes lèvres que tu as cousues ne peuvent te rassurer.
Mes jambes que tu as coupées ne peuvent courir vers toi.
Je t’entends et je n’ai pas le droit de te venir en aide.
Enfermé dans ton bunker, tu tire à vue.
Mais tu ne peux atteindre ma compassion.
Au nom de l’amour tout cour, tout simple, mes pensées de soutien vont vers toi.
Parce que nous nous sommes aimés à faire chanceler les collines,
Rien n’empêchera mes pensées bénéfiques de voler vers toi.
Jamais je ne t’oublierais.

3/10/2011

Tempête

Tempête

Tant d’année de galère
A ramer côte à côte
Tu m’as passé par-dessus bord
Tu avais mare de notre vie
Je suis dans la mare prostré
Seul, Je brasse les vagues
Mes larmes se confondent à la mer
Seule tu maudis ta trière
Tes larmes te confondent à l’amer


3/09/2011

Répudié

Répudié
Hier tu m’as mis à la porte.
Va-t’en j’ai plus besoin de toi.
Je ne t’aime plus.
Je te haïs.
Prend tes slips et tes chaussettes,
Va au diable, je ne veux plus te voir.
Je ne veux plus de toi.
Tu ronfle et tu sens mauvais.

Me voilà devant la porte.
Mes deux valises à la main,
Comme quand j’étais venu,
18 ans plutôt déjà.
Tout le reste tu l’as gardé.
Tu veux tous, même les sous, sauf moi.
tu as bien surveillé que je n’emporte,
que mes slips et mes chaussettes.

Mais je suis parti,
Avec bien plus.
J’ai dans ma tête,
J’ai dans mon cœur,
Tous nos souvenirs,
Toutes nos joies toutes nos peines,
Et mon amour pour toi.
Je suis triste a en crevé
Mon départ, c’est bien bizarre
Ne ta rien amené.
Les sentiments c’est compliqué.
Tu m’insulte. Tu me rabaisse.
Tu me dénigre. Tu me blesse.
Je n’ai pour essuyer mes larmes,
que mes slips et mes chaussettes.

Le plus triste dans cette affaire.
Ce ne sont pas les deux valises,
Que je traîne sous les yeux,
à force de nuit d’insomnie
ni cette haine que tu cultive
Cet acharnement à détruire
Ces pathétiques excès.
Le pire, le drame de cette histoire d’amour
Qui finit mal, comme bien d’autre.
Ce n’est pas moi
Ce ne sont pas mes sentiments
Encore moins mes larmes,
Ni mes slips ni mes chaussettes.

c'est notre commune souffrance.





3/08/2011

légumes







Jouet
Ou légumes ? ou fruits ? ou tourne au vice ?
Du lubrifiant,
 le doigt avant
L’objet après
Jouer avec son corps rentrer, sortir, rester
Juste un préliminaire
 Pour une bonne prise en main







3/07/2011

c'est le pied



 Pieds
Les pieds en eux même
 n’ont rien d’érogène.
Je ne sais pourquoi,
ils sont objet d’émoi.
Je sais qu’ils se courbent,
Tout en dedans, fourbes,
Confession de nos fantasmes

Révélation de notre orgasme.















3/06/2011

dans de beau draps




Mouvements
J’aime la vague de nos corps
Qui ondule des pieds à la tête.
Elle s’échoue sur la couette
Bouleverse et Fouille encore,
Secoue  et dérange,
Frémit et balance,
Toujours et encore.